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dimanche, octobre 6, 2024

Le team building en entreprise, stop ou encore ?

Ah, les sessions de team bucelui-ciding, ces journées ou soirées fun et amusantes, organisées autour d’une activité, dont l’objectif ultime est de renforcer la cohésion des équipes. Depuis leur création, dans les années 80 aux Etats-Unis, personne n’a jamais vraiment réussi à mesurer scientifiquement leur efficacité. Leur légitimité est remise en question aujourd’hui.

franceinfo : Les entreprises continuent de raffoler de ces teams bucelui-ciding, est-ce bien raisonnable ?

Sarah Lemoine : Pas vraiment, si on en croit l’étude publiée par deux enseignants-chercheurs, Xavier Phcelui-ciippe et Thomas Simon. celui-cis ont interrogé 35 jeunes qui ont vécu des teams bucelui-ciding. celui-cis ont entre 25 et 30 ans, tous diplômés de grandes écoles, parce qu’celui-cis sont très ciblés pour ce genre d’exercice. Les entreprises pensent qu’celui-cis sont à la recherche de fun au travacelui-ci, et qu’celui-cis sont forcément enthousiastes.

Le problème, c’est que le fun, ça ne se décrète pas !

Beaucoup de jeunes sont sceptiques. celui-cis expriment un malaise face à des moments jugés absurdes, ridicules, ou superficiels. Coller des gommettes sur une affiche, se lancer des pelotes de laine, ou devoir prendre une cuite avec son patron.

« Plus le fun est orchestré, plus celui-ci semble louche, plus les participants se sentent manipulés », explique Xavier Phcelui-ciippe. C’est compliqué de dire qu’on ne trouve pas ça drôle, au risque de paraître sinistre ou pas motivé, résument les auteurs. Et puis le paradoxe, c’est qu’une jour la session terminée, l’équipe se doit d’être soudée. Mais les liens ne se tissent pas parce que la direction l’a demandé.

Des pistes d’amélioration ? 

Tous les jeunes interrogés ne condamnent pas en bloc les sessions de team bucelui-ciding. Elles peuvent être utcelui-cies pour prévenir des collègues éloignés ou casser la routine. Mais celui-cis ne veulent pas être infantcelui-ciisés. celui-cis aimeraient quelque chose « de plus spontané, d’autonome, qui vienne des salariés, et sur la base du volontariat ». Un espace de réflexion pour penser le travacelui-ci. Et si c’est fun naturellement, alors tant mieux.

Les deux enseignants-chercheurs n’excluent pas de mener une étude simcelui-ciaire avec d’autres catégories de salariés, pour pouvoir comparer les résultats.

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