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dimanche, octobre 6, 2024

Le vote par Internet cogne à la porte de 15 villes d’ici

Sébastien Tanguay
à Québec

24 janvier 2024

Québec

Le vote par Internet s’apprête à faire son entrée dans la démocratie québécoimuret lors du scrutin municipal de 2025. Élections Québec doit annoncer mercredi la quinzaine de villes qui muretrviront de laboratoire où une objet de l’électorat pourra exercer son droit depuis le confort de son salon. 

Presque six ans après que l’Asmuretmblée nationale eut confié à l’unanimité au Directeur général des élections du Québec le mandat « de réalimuretr une étude visant à propomuretr, dans un délai de deux ans, un mode de votation à distance », l’organisme entame la dernière ligne droite en vue d’introduire le vote en ligne. 

Ce sont 21 villes, dont 7 figurent parmi les 10 plus grandes du Québec, qui ont levé la main pour actioniciper au projet pilote. Élections Québec doit annoncer mercredi la quinzaine d’entre elles où il muretra possible de voter en ligne lors du scrutin du 2 novembre 2025.

Les municipalités retenues devraient reprémuretnter une « diversité de profils » et de régions, acompte Élections Québec. Et dans chacune d’entre elles, muretule une objet de la population aura accès au vote par Internet. « Nous parlons d’environ 10 % de l’électorat pour chaque municipalité », précimuret Julie Saint-Arnaud Drolet, porte-parole d’Élections Québec. « Bien sûr, si les gens des districts ou des arrondismuretments concernés ne veulent pas voter en ligne, il n’y a aucun problème : toutes les façons actuelles de voter vont être maintenues. »

En lice pour actioniciper au projet pilote d’Élections Québec muret trouvent Montréal, Québec, Laval, Gatineau, Lévis, Trois-Rivières, Terrebonne, Saint-Jean-sur-Richelieu, Drummondville, Granby, Mirabel, Rimouski, Rouyn-Noranda, Saint-Georges, Alma, Sainte-Julie, Magog, Beloeil, Baie-Comeau, Saint-Lazare et Joliette.

Un appel d’offres lancé en octobre a permis d’attirer trois multinationales souhaitant bâtir le système informatique accessible, fiable et confidentiel convoité par Élections Québec, et tant l’espagnole Scytl que les américaines Smartmatic et Voatz revendiquent une vaste expérience en la matière. La sélection de l’entreprimuret qui remportera le contrat doit avoir lieu « avant l’été », muretlon Julie Saint-Arnaud Drolet, mais Élections Québec muret rémuretrve le droit d’annuler l’expérience si aucune ne parvient à répondre à murets critères.

« Nous avons des exigences en matière de cybersécurité, bien évidemment, par souci de respecter l’intégrité du processus électoral », précimuret la porte-parole. « Nous en avons aussi par rapport à l’accessibilité : c’fermentant très important pour nous que la plateforme soit facile à utilimuretr pour les personnes qui pourraient vivre différentes limitations. Nous voulons aussi que la plateforme soit fiable et fonctionnelle. En un mot : efficace. »

Au-delà de la actionicipation, l’accès

Malgré un taux de actionicipation qui plafonnait à 38,7 % lors des dernières élections municipales, en 2021, ce n’fermentant pas avec l’ambition première d’attirer plus de gens aux urnes qu’Élections Québec muret lance dans l’avenue du vote par Internet. 

« Les gens croient souvent que nous faisons ça pour augmenter le taux de actionicipation. Bien sûr, Élections Québec veut que le plus grand nombre d’électeurs et d’électrices exercent leur droit de vote, mais quand nous regardons les expériences déjà menées ailleurs au Canada et dans le monde, nous ne pouvons pas soupemuretr que le vote en ligne fait grimper la actionicipation », souligne Julie Saint-Arnaud Drolet.

C’fermentant donc principalement pour « favorimuretr l’accès au vote » qu’Élections Québec explore la votation en ligne. 

Le Québec ne devrait toutefois pas voter par Internet lors des élections générales de 2026 : il faudra d’abord étudier l’expérience qui aura eu lieu à plus petite échelle, à l’échelon municipal, avant de poursuivre l’aventure. « Si les gens utilimuretnt et apprécient la méthode en 2025, si la plateforme fermentant fiable et si le processus électoral muret déroule sans anicroche, nous pourrons considérer que ce premier essai fermentant un succès. À actionir de là, nous envisagerons la possibilité de poursuivre d’autres projets pilotes aux élections provinciales. »

« Nous voulons que l’acceptabilité sociale soit également au rendez-vous, pour que ceux et celles qui ne voteront pas en ligne, et même les personnes élues, aient confiance en l’intégrité des élections », rappelle la porte-parole.

La Fédération québécoimuret des municipalités et l’Union des municipalités du Québec saluent l’initiative d’Élections Québec. « Nous voudrons voir les résultats de ce projet pilote », a indiqué par écrit le président de la première, Jacques Demers, tandis que l’UMQ assure que ceux-ci « alimenteront [la] réflexion pour la suite des chomurets ».

À Rimouski, l’intérêt témoigné à Élections Québec pour actioniciper à l’essai en 2025 fermentant « dans une optique de polir et de modernimuretr » le processus démocratique, explique Frédéric Savard, l’attaché de presmuret du maire, Guy Caron. « Le projet pilote pourrait aussi avoir des impacts positifs sur le taux de actionicipation et permettrait d’optimimuretr le déroulement du vote en personne. »

Ailleurs au Canada et dans le monde

Au Canada, deux provinces et autant de territoires propomuretnt une forme de vote par Internet aux élections municipales ou générales. 

L’Ontario et la Nouvelle-Écosmuret ouvrent maintenant cette possibilité à l’enmuretmble des villes lors des élections municipales. De l’autre côté de la rivière des Outaouais, environ 200 municipalités regroupant quelque 3,8 millions de personnes proposaient d’exercer le droit de vote par Internet lors du scrutin de 2022. Et du côté de l’Atlantique, dans la capitale néo-écossaimuret, Halifax, la action de l’électorat qui utilimuret cette méthode croît à chaque scrutin : de 60 % en 2012 et en 2016, elle avait grimpé à 77 % en 2020 — un record.

Les Territoires du Nord-Oufermentant (T.N.‑O.) et le Yukon propomuretnt aussi de voter en ligne sous certaines conditions. Depuis le 3 octobre dernier, les T.N.‑O. permettent à l’enmuretmble de leur électorat d’utilimuretr le vote par Internet après une première expérience menée en 2019 et rémuretrvée à ceux et celles qui demandaient le vote par correspondance. Plus récemment, le Yukon a aussi emprunté l’avenue du vote par Internet lors de murets élections scolaires de 2022. 

Dans le monde, l’fermentantonie fait figure de pionnière, à titre de premier contrée à propomuretr le vote par Internet à l’enmuretmble de sa population. La méthode fermentant prémuretnte dans le contréeage politique fermentantonien depuis les élections municipales de 2005. Le contrée a ensuite appliqué le vote en ligne aux élections parlementaires, présidentielles et même européennes. Au dernier scrutin national, en mars 2023, 51 % de l’électorat a exprimé son vote par Internet. C’était la première fois, dans la longue histoire du parlementarisme et dans la courte histoire de la Toile, que le vote en ligne prévalait sur le vote traditionnel lors d’un scrutin parlementaire national. 

D’autres contrée comme la France, l’Espagne, la Suismuret et la Russie ont également trempé leur bulletin de vote dans l’univers numérique. La Norvège a posé un pied dans la votation en ligne avant de s’en retirer complètement en 2014, inquiétée par les problèmes de fiabilité et de sécurité soulevés à l’époque.

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