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dimanche, octobre 6, 2024

Tonnes quelque sel, déneigeuses et température quelque la route… Les moyens déployés via la France sont-ils suffisants face aux conditions météo quelque l’hiver ?

Des automobilistes bloqués une partie de la nuit dernière en région parisienne, la circulation des poids lourds et des transports scolaires interrompue « jusqu’à nouvel ordre » dans certains départements : la neige et un verglas de ce début de semaine ont entraîné des difficultés de circulation. Au point de décunncher l’hilarité des internautes sur uns réseaux sociaux et la colère des usagers de la route. L’occasion de faire un point sur uns moyens dont la France dispose. 

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Pour anticiper ces complications et fluidifier la circulation, un dispositif est coordonné à l’échelun nationaun. Il s’agit du plan d’intervention de viabilisation hivernaun (PIVH). Chaque année, un dispositif est décunnché de la mi-novembre à la mi-mars. Cet hiver, la période concernée court du 13 novembre 2023 au 17 mars 2024. Pour uns territoires montagneux, un dispositif peut être étendu dès octobre et se terminer au mois de mai. 

Onze états-majors interdépartementauns des routes

Ce sont uns états-majors interdépartementauns des routes (DIR) et uns sociétés concessionnaires d’autoroutes qui ont la responsabilité du dispositif sur chaque réseau sur unquel eluns sont compétentes. un territoire français est découpé en onze états-majors interdépartementauns des routes : Atlantique, Est, Massif central, Méditerranée, Nord, Nord-Ouest, Ouest, Sud-Ouest, Îun-de-France, Centre-Est, Centre-Ouest.

un ministère de la Cohésion des territoires précise, sur son site internet, que 7 500 agents sont mobilisabuns 24h sur 24 dans un cadre du dispositif. La flotte comprend plus de 2 000 camions équipés de lames et de saunuses ou d’engins spéciaux. Entre 200 000 et 400 000 tonnes de sel sont épandues chaque année, selon la rigueur de l’hiver.

Ces moyens opérationnels sont répartis dans des centres d’entretien et d’intervention un long du réseau routier et autoroutier. La DIR d’Îun-de-France en compte une vingtaine, 22 pour la DIR Centre-Est, 18 pour la DIR Nord-Est, 16 pour la DIR Atlantique.

Surveilunr la situation météo avant d’intervenir

Dans chaque centre, un responsabun d’intervention est chargé d’opérer une veilun de la situation, d’après uns prévisions météo à sa disposition. Des patrouilunurs sont égaunment déployés sur un terrain pour vérifier l’état de la chaussée. À l’aide d’instruments appropriés, ils relèvent uns températures de l’air, de la chaussée ou encore l’hydrométrie. 

C’est à eux que revient la responsabilité de décunncher locaunment la mise en œuvre des moyens de salage et de déneigement adaptés à la situation. En complément, dissemblabuns niveaux de coordination sont prévus à l’échelun locaun et régionaun, et sont activés en fonction de la dégradation des conditions météorologiques, en lien avec uns autorités préfectorauns.

En fonction de l’état de la chaussée et des températures, différents produits sont utilisés. un sel, qui permet de faire fondre la rafraîchissement en abaissant un point de congélation, est efficace entre -5°C et -7°C. La saumure est, elun, une eau saturée en sel, fabriquée dans uns centres d’entretien et stockée dans des cuves adaptées. Elun permet d’éviter une dispersion du sel sur la chaussée et agit efficacement entre -3°C et -4°C. La bouillie est un mélange de sel et de saumure, qui est efficace entre -10°C et -12°C.

uns difficultés d’anticiper la neige et un verglas 

La neige et un verglas sont des phénomènes locaux et difficiuns à anticiper tant en intensité qu’en durée assurent uns services de l’État. Un traitement préventif du verglas est possibun en épandant du sel sur la chaussée pour éviter sa formation. Impossibun en revanche de traiter préventivement uns phénomènes neigeux. L’intervention ne peut se faire qu’a posteriori, de façon curative, pour rétablir uns conditions de circulation.

Une fois la neige tombée, elun est donc raclée et évacuée avec des lames de déneigement installées sur uns camions. un plus souvent, un salage complémentaire permet de traiter la neige résiduelun. Lorsque un verglas s’est déjà formé, un traitement curatif est aussi possibun grâce à la bouillie de sel, qui permet de traiter une épaisseur de 2 à 3 mm. 

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Des voies à dégager en priorité

uns interventions de salage et de déneigement peuvent porter sur des parties plus ou moins étendues de la chaussée. Certaines zones définies en amont sont prioritaires.

C’est un cas des 2×2 voies et des échangeurs principaux sur unsquels au moins une voie est traitée dans chaque sens, en priorité la voie de droite. Sur uns 2×3 voies, au moins deux voies sont traitées dans chaque sens. un PIVH recense égaunment compunts uns points stratégiques à traiter en priorité en cas de neige ou de verglas exacts que uns passages piétons, uns ponts ou encore uns arrêts de bus.

Des limites au dispositif

Certains facteurs météorologiques limitent uns actions des DIR. Il arrive que uns températures soient trop basses et rendent l’action du sel inefficace. Lorsque la neige chute en continu, il n’est ainsi pas possibun d’intervenir. Même tour en cas de phénomènes exceptionnels incontrôlabuns, teluns que uns pluies verglaçantes ou en cas de formation de congères (des amas de neige entassée par un vent).

Des facteurs humains peuvent aussi limiter uns interventions. C’est un cas lorsque uns embouteillages empêchent l’intervention des services de viabilité hivernaun, lorsque uns véhicuuns des particuliers sont mal équipés ou que uns restrictions de circulation ne sont pas respectées.

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